Après une longue immobilisation, il convient de déposer toute la mécanique afin de procéder au nettoyage du compartiment moteur et de toutes les pièces, et surtout de les inspecter, les réparer ou les changer si besoin.
Etat des lieux avant dépose (Photos 1 à 17).
Dépose de la seule boite de vitesse (Photos 18 à 21) dans le cas d’un changement de l’embrayage. Dans le cas d’une révision complète, l’idéal est de sortir l’ensemble moteur-boite en une seule opération par la patte sur la pompe à eau prévue pour le bon équilibre de l’ensemble.
Usure du disque (Photos 22 et 23) : Bien que le kilométrage soit très faible, il s’avère que le disque est très usé, sans doute le chauffeur avait trop le pied sur l’embrayage. L’usure de la garniture de la pédale vient le confirmer.
Dépose moteur (photos 24 à 27.
Réparation du robinet de chauffage (photo 28). Après dépose du moteur, c’est l’occasion rêvée de déposer le robinet de chauffage, souvent grippé après une longue immobilisation. L’opération peut être faite moteur en place, mais bien plus difficile.
Le plus délicat : La dépose du bouchon caoutchouc sans abimer la platine de réglage. Une pince à bec recourbé permet de réaliser cette opération sans dégât sur la platine (Photo 29).
Une fois le moteur enlevé, la dépose du robinet est facile (30 à 33). Plus délicate moteur en place.
Pour effectuer le démontage du robinet, il convient de serrer à l’étau son axe souvent grippé. Puis effectuer des va-et-vient du corps afin de le retirer progressivement (34 et 35).
Après nettoyage du corps et de l’axe, graissage du joint et remontage (36).
Le robinet tout remonté et prêt à être reposé dans l’auto (37 à 39).
Le nettoyage du compartiment moteur (40 à 50) est fastidieux et long car effectué entièrement à la main, uniquement avec pinceaux et brosses à dents de différents modèles. Ceci afin de préserver le plus possible la patine d’origine, sans dégrader les matériaux comme les plaques de goudron d’isolation thermique et phonique, les traces de colle et les coups de pinceau jaunes. Ces derniers avaient 2 fonctions : -Preuve de fin de montage de la pièce concernée. -Preuve de garantie à l’époque : La dégradation de la peinture jaune pouvait servir de preuve d’une intervention mécanique conduisant dans certains cas à la perte de la garantie (Quand l’intervention n’avait pas été faite par le réseau).