KM : 26 623 Kms
ANNEE : 04/1979
COULEUR : Rouge géranium
MODELE
Moteur 1 220 cm3, 60 Ch DIN, 7CV fiscaux, 151km/h.
2ème génération de GS depuis septembre 1976, se différenciant par :
- Une calandre a barrettes horizontales.
- Des phares à iode.
- Un tableau de bord à cadrans ronds.
- Une console centrale avec emplacement pour accessoires.
- Des feux arrière à 4 secteurs au lieu de 3.
- Un bandeau de coffre en aluminium brossé.
- Un lave-glace et essuie-glace de lunette arrière.
Dernière année de la version GS Break Club.
Nouveautés de l’année-modèle 79 :
- Ceintures avant à enrouleurs.
- Ceintures arrière.
- Garnitures de sièges mixte jersey/simili Tweed sur les GS Club.
Prix à l’époque : 31 300 francs, soit 17 722 euros en 2024.SMIC de l’époque : 1 960 francs, soit 1 110 euros en 2024.
HISTORIQUE:
M. Tredez est mécanicien et passionné d’automobiles. Il économise toute sa vie pour s’offrir cette GS Break. Il opte pour cette couleur rouge afin de la repérer plus facilement sur le parking du supermarché local, à l’heure de l’avènement des grandes surfaces.
A son décès en 1985, le véhicule est encore en état neuf après 19 000 km parcourus. Son épouse le conserve au garage sans jamais l’utiliser, jusqu’à sa mort en 2011.
M. Patrick Poiret reçoit l’auto en héritage par alliance de la famille de son épouse. Elle lui est naturellement réservée car lui aussi est passionné d’automobiles et mécanicien, formé à la célèbre école du Garac.
Il aurait préféré une 2CV, mais va prendre grand soin de la GS. A tel point qu’il condamne avec une vis les cendriers des portes arrière, afin que l’on ne fume pas. Il parcourt 7000 km sur les routes de l’Oise, entre sorties familiales et concentrations de voitures anciennes.
M. Poiret décède prématurément en 2024. Le pilier de la famille laisse derrière lui de nombreux symboles, tel que cette voiture particulièrement soignée, ayant toujours couché en garage.
Il est alors essentiel pour toute la famille de céder la GS à qui saurait en prendre grand soin. Irwing est très attaché à son beau-père, trop tôt disparu. Lui aussi est dans la mécanique, employé dans un centre de contrôle technique. Il en parle à son chef, M. Delahaye. Ce dernier est de passage au musée durant l’été 2025. A la fin de sa visite, il m’indique ce véhicule conforme aux critères du musée et me met en liaison avec Irwing.
A mon arrivée à Fitz James dans l’Oise, je découvre une auto proche du neuf, correspondant en tout point à la description qu’Irwing m’avait faite. L’un des véhicules sur lequel j’aurai eu très peu à intervenir, grâce à toute une famille respectueuse.